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445 kilos de cocaïne saisis: pourquoi le Dumont d’Urville n’était pas à Marie-Galante le 3 juillet dernier

445 kilos de cocaïne saisis: pourquoi le Dumont d’Urville n’était pas à Marie-Galante le 3 juillet dernier

Attendu à Folle-Anse dimanche 3 juillet dans le cadre de la signature du parrainage par la ville de Grand-Bourg du Dumont d’Urville, le bâtiment des Forces Armées françaises s’est révélé finalement indisponible. Il devait pourtant être au port de Folle-Anse pour être visité toute la journée par la population de Marie-Galante mais deux jours avant, la nouvelle est tombée, il était pris pour une “mission”.  Foufougong  avait alors cherché à en savoir la raison succincte.  La Grande Muette nous avait alors répondu “ne pas communiquer sur les missions de surface”. Et au vu de la mission en question, ça se comprend.

J’peux pas, j’ai arraisonnement de voilier chargé de drogue

Moins d’une semaine après, voilà qu’on en sait beaucoup plus sur la mission qui s’est déroulée le 3 juillet: un arraisonnement de voilier avec à son bord 445 kilos de cocaïne et deux personnes. Le prix au kilo varie selon l’endroit d’achat. En Colombie: si la valeur d’un kilo de cocaïne avoisine les 1500 euros, ce même kilo ne cesse de prendre de la valeur en traversant les pays étapes. Il pointerait à environ 30 000 euros en arrivant dans l’hexagone. Les 445 kilos avoisineraient donc les 13 000 000 d’euros une fois arrivés dans l’hexagone. L’interception se serait déroulée en haute-mer au Nord-Est de la Guadeloupe. L’armée a diffusé des photos et une vidéo retraçant cette mission délicate.   “Le 6 juillet dernier, les deux présumés narcotrafiquants ainsi que les 445 kgs de cocaïne ont été remis à l’office anti-stupéfiants à Fort-de-France” est-il précisé dans le communiqué.

 

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Un couteau suisse des forces armées

L’occasion de rappeler que le Dumont d’Urville, basé en Martinique, semble avoir les caractéristiques d’un couteau suisse de la marine française. Ce bâtiment long de 65 mètres, faisant 14mètres de large, qui peut atteindre une vitesse maximale de 14 noeuds soit 26 kms/heure,  est admis au service actif depuis 2020. Il dispose de “transport logistique autonome, de projection de force, de surveillance et de police en mer, de lutte anti-pollution et d’assistance aux navires en détresse” est-il précisé dans la documentation officielle. Plus précisément, il est équipé de deux mitrailleuses de 12.7mm, d’une embarcation pour les missions commando utilisée dans les missions dites NARCOPS, de lutte contre le trafic antidrogue entre autres moyens.  Il y a même une grue capable de déplacer 10 Tonnes, sans oublier le treuil de remorquage. Quand vous le croisez en mer, selon votre situation, le Dumont d’Urville peut aussi bien vous tirer d’une mauvaise passe ou vous alpaguer. C’est au choix. Reste à savoir quand la journée d’accès à son bord sera reprogrammée car après la médiatisation d’une mission comme celle-ci, cela donne encore plus la mesure de l’occasion qui est donnée de monter à bord d’un tel bâtiment.

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