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Incendie de Saint-Louis : un joyau familial parti en fumée, la famille veut une enquête

Incendie de Saint-Louis : un joyau familial parti en fumée, la famille veut une enquête

La maison familiale des Niang, inoccupée à l’année depuis quelques temps, n’est plus qu’un amas de poutres calcinées. La colère de Ioury Demba Niang, contacté ce dimanche par Foufougong, est palpable au téléphone. Sa mère, Liliane Sinius, originaire de Grelin, a légué à ses enfants ce bien cher à leurs cœurs. M. Niang veut savoir la vérité sur ce sinistre alors que des travaux de réfection, avant une rénovation plus complète, devaient prochainement débuter. Il se confie sur ce que représentait la maison et sur les convoitises qu’elle suscitait. L’homme va jusqu’à se questionner sur la source d’un tel incendie.

Tout d’abord les faits : Il est aux environs de 12h30, ce dimanche 26 février, quand l’alerte est donnée. Les pompiers situés à la caserne des Basses excentrée par rapport au reste de l’île, arrivent à 13h sur les lieux. Montage vidéo réalisé par Foufougong grâce aux images d’un Foufougonger et de Patrice Alcool, notre photographe. (La photo de Une de l’article est signée Warren Chingan).

 

Il ne reste aux Niang que quelques photos de famille, sourires aux lèvres, devant la bâtisse typique léguée par leurs parents.

« Nous étions sur le point de la rénover, je suis très en colère »

Un joyau familial qui devait être rénové

La maison avait été construite par Mme Lucie Nagau, qui l’avait léguée à sa fille Liliane Sinius. Ce sont les trois enfants de cette dernière qui en ont héritée.« On y tenait beaucoup. C’était une construction ancienne qui date des années 1950 sur un modèle dit en Z avec une charpente typique. Il s’agit d’une case créole refaite en 1974. On y a rajouté des pièces mais la base est restée la même. Je venais tous les mois pour rester un week-end pour aller au cimetière voir ma mère décédée en 2014. C’était une vieille baraque mais on y tenait, on était vraiment chez nous. On allait tout faire pour la restaurer. C’est notre maison », martèle M. Niang. Il s’agissait de refaire les menus travaux en attendant une rénovation plus importante. « Nous étions sur le point de la rénover, je suis très en colère ». Le manque de temps et surtout de moyens a rallongé les délais d’intervention. « Je venais justement de trouver quelqu’un pour faire les premiers travaux de réfection. Le professionnel était même venu prendre des mesures très récemment. 

Une maison, objet de convoitises

« On est harcelés depuis un an. Vous vendez pas ? qu’on nous disait », confie M. Niang. Pas mal de monde venait nous voir pour nous offrir de l’acheter. Je suis en colère. On sentait que ça embêtait plus d’un qu’on soit en train de rénover. Nous ne voulions pas vendre mais nous étions décidés à conserver ce bien et même maintenant ce sinistre nous renforce dans le fait de la reconstruire et de conserver notre patrimoine » , affirme-t-il d’un ton décidé. Tous les héritiers sont sur la même longueur d’ondes et sont décidés à conserver ce bien dans la famille. Et nos enfants aussi qui se sentent chez eux en Guadeloupe.

La cause du sinistre pour l’heure inconnue, la famille veut une enquête

Selon Ioury Demba Niang, la cause ne peut pas être électrique alors qu’il affirme qu’il « baissait » le compteur en quittant les lieux. « Personne n’y rentre en plus notre absence. Elle n’est pas clôturée et  il y a eu des squatteurs alors on a sécurisé la maison. Quelqu’un avait même oublié son vélo cross  à l’intérieur», se souvient faussement amusé M. Niang. Mon cousin venait quand même sur les lieux pour s’en occuper. On avait même cloué les fenêtres et tous les endroits où les gens pouvaient passer. Et depuis 5-6 mois, on avait réglé le problème de squat. Nous attendons le rapport des pompiers et je compte déposer une plainte. Ses soupçons sont-ils fondés  ou lancés sous le coup de l’émotion ? Nous en saurons peut-être plus plus dans le cas où une enquête serait ouverte.

 

La marche à suivre? Le chef des pompiers de Marie-Galante nous répond

Nous avons interrogé le Lieutenant Jacques Laguerre, chef de la caserne des Pompiers de Marie-Galante

  • Il faut déposer une demande d’attestation de sinistre auprès des pompiers qui vont fournir un rapport d’intervention. À partir de là, la famille Niang pourra déposer une plainte en bonne et due forme auprès des gendarmes, nous explique le Lieutenant Jacques Laguerre, chef de la caserne de pompiers de Marie-Galante. Ce document ne déterminera pas l’origine. Ce n’est qu’après enquête que la cause de l’incendie sera déterminée.
  • L’assurance avant de procéder à un dédommagement peut également demander une enquête afin d’en déterminer l’origine. C’est un expert qui doit être diligenté soit par l’assurance ou éventuellement par un Procureur de la République. Dans tous les cas, il faut informer l’assurance le plus tôt possible.
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