Un festival dans la Caraïbe avec des artistes trinidadiens, c’était l’occasion de raviver de vieilles connexions. Dans une autre vie, Foufougong, plus jeune et insouciante, a travaillé au service “Features” articles fouillés du Trinidad Guardian pendant un an en 2006-2007. Cette fois, de nombreuses années plus tard, pour le World Creole Music Festival, l’idée était d’écrire sur les performances de deux artistes Trinidadiens d’importance : Kes the Band et Patrice Roberts pour la presse trinidadienne. Des années qu’on n’avait pas écrit en anglais alors merci à Michael Mondezie, talentueux journaliste du Trinidad Express, un ancien confrère, contacté et qui a accepté de nous aider à insérer le papier dans les publications de l’Express et qui a assuré la réécriture de notre anglais rouillé.
Comme dans le temps, les ingrédients étaient là pour un article où on raconte plus qu’une performance et un enchaînement de chansons. Il s ‘est passé des choses sur scène et backstage qui ont rendu cette scène tellement encline au story-telling. Ce qui m’a toujours fasciné avec cette presse trinidadienne c’est sa puissance éditoriale, la concurrence qui existe entre les titres, le respect que la population a pour son travail (du moins j’en ai le souvenir) et surtout cette liberté d’écrire des informations à partir du moment où on en apporte la preuve et où on est honnête intellectuellement. Mais je n’ai pas fait que couvrir des festivals, mais aussi les à-côté de la Coupe du monde de cricket à laquelle j’ai eu la chance d’assister en 2007 avec un article écrit sur le règne des paris sportifs et d’autres sujets moins strass et paillettes que la vie culturelle.
Un demi-million de lecteurs
À rappeler que dans cet archipel d’1,4 millions d’habitants, l’Express de Trinidad et Tobago comptabilise 550 000 lecteurs dans un environnement concurrentiel. C’est l’un des trois quotidiens Trinidadiens. J’ai été créditée en tant que reporter sur la version papier et surtout la photographe, une autre marie-galantaise, Malika Callatin, a aussi été créditée sur ses deux clichés magnifiques des deux artistes sur scène. Couvrir un festival est un fait culturel à part entière. Ces événements sont toujours l’occasion d’écrire des articles à la fois documentés et divertissants qui touchent à tout le spectre de l’information. L’article a été publié dimanche 6 Novembre dans la version papier du supplément Kitcharee à l’intérieur du Sunday Express, l’édition du dimanche du TNT Express et le 5 novembre dans la version internet que voici Patrice feels the Burn (a) et j’en suis très fière.
