Ça y est ! Pour ceux qui attendaient avec impatience le moyen de pouvoir aider la famille Sousseing à pouvoir reprendre l’activité de son exploitation de poules pondeuses, à Bonnet, en voilà l’occasion. C’était la plus grande ferme avicole de l’île et son arrêt affecte aussi bien l’approvisionnement en oeufs à Marie-Galante qu’en Guadeloupe continentale. Une cagnotte vient d’être lancée sur Leetchi. Objectif affiché: 12 000 euros.
Cette ferme, le Poulailler de Bonnet, était la plus grande exploitation avicole de Marie-Galante, produisant plus de 770 000 œufs par an. En mai dernier, 4500 poulettes ont été abattues pour cause de détection de salmonelle par les services de la DAAF. La salmonelle est une bactérie qui se retrouve principalement dans les œufs et est impliquée dans un nombre important de cas d’intoxication alimentaire. Ce type d’incidents aurait pu être surmonté si les animaux avaient pu être vendus pour leur chair, non affectée par la bactérie, et donc abattus sur place. Or, l’abattoir étant fermé, cette procédure n’a pu être proposée et les animaux ont été abattus et enterrés sur la propriété. Un surcoût supporté (pour l’enfouissement) par la ferme de Bonnet.
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Solidarité d’une association de producteurs locaux
Une cagnotte est actuellement en ligne sur le site Leetchi.com. Suzy Fumont, présidente de l’association PoumaBell’Aïchi en explique la genèse : “certaines personnes du groupe Whatsapp de Poumabell’Aïchi qui connaissent France-Lise Sousseing ont émis l’idée d’aider cette famille”.
La cagnotte est disponible ici CAGNOTTE LEETCHI
Mise en ligne il y a quelques jours, 70 euros ont été déposés pour le moment sur un total de 12 000 euros à atteindre. Autant dire qu’il reste du boulot et 68 jours. Quoiqu’il en soit, après avoir accusé le coup, les Sousseing avaient accepté de parler de leur situation. À la lecture du précédent article, un important fournisseur d’aliments a proposé son aide en nature et promis des produits de nettoyage ainsi que de la nourriture. Encore faudra-t-il financer le reste dont l’achat des poussins pour redémarrer ainsi que d’autres dépenses. Aujourd’hui, Géraud et France-Lise Sousseing reprennent espoir.